Au volant de la Zenn, ça brasse!

Essais routiers
lundi, 21 juillet 2008
Saint-Jérôme, Laurentides – Ne plus jamais avoir à visiter la station-service, voilà le rêve de tout automobiliste, surtout avec ce litre d’essence qui flirte avec 1,50$. Le rêve est cependant possible pour ceux qui ont 16 000$ à investir dans la ZENN. Mais attention: si la petite voiture électrique présente de nombreux avantages, elle est loin d’être parfaite…

Depuis jeudi, et pour au moins trois ans, les véhicules électriques à basse vitesse (vbv) peuvent circuler sur les routes québécoises limitées à 50km/h. Transports Québec a en effet autorisé la circulation des ZENN, petites voitures électriques assemblées à Saint-Jérôme, ainsi que des NEMO, petits camions électriques fabriqués à Sainte-Thérèse. Le Journal Métro Montréal a eu l’occasion de conduire la ZENN, voici donc de quoi il en retourne.

Les bons points, d’abord : joliment dessinée, la ZENN héberge, outre ses deux passagers, un bon lot de cargo. Un équipement complet de hockey peut facilement tenir à l’arrière de ses deux sièges. Ces derniers, malgré leurs ajustements limités, sont confortables.

En dépit de ses petites dimensions (la ZENN est à peine plus longue que la Smart Fortwo), le dégagement aux jambes et aux têtes fait en sorte que même les plus grands ne souffrent pas de claustrophobie.

Au tableau de bord, tout à côté de l’inscription numérique de la vitesse, se trouve une jauge non pas du niveau d’essence, mais du niveau d’énergie. Mieux vaut la surveiller du coin de l’œil, sinon il faudra vite trouver une prise électrique…

Le design intérieur est simple et à peine trois commandes de chauffage ornent le tableau de bord, en plus du système audio. L’assemblage est très correct, tout au plus déplore-t-on l’utilisation de plastiques bon marché.

Avec sa position élevée de conduite et son habitacle éclairé par de larges baies vitrées, la ZENN offre une excellente vision en ses quatre coins. On s’y sent en sécurité, même si la vitesse n’est pas au rendez-vous.

Limitée à 40km/h, mais zéro émission


Projet-pilote du ministère des Transports du Québec
DURÉE
: trois ans, avec extension possible de deux ans
EN VIGUEUR : depuis le 17 juillet (jeudi dernier)
POUR QUI : seuls les véhicules électriques à basse vitesse ZENN et NEMO sont autorisés
: sur les routes limitées à 50km/h ou moins
OBJECTIFS : expérimenter la cohabitation des vbv avec la circulation régulière, plus lourde et plus rapide. À long terme : élaborer des règles sécuritaires pour leur acceptation officielle et déterminer les équipements dont ils devront disposer
À L’ÉTUDE : le gouvernement envisage accorder aux acheteurs de ZENN et de NEMO les crédits de TVQ accordés aux acheteurs de véhicules hybrides
IMMATRICULATION : 138$ au lieu de 255$. Il faut que le véhicule soit assuré
 

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