Fiat 500: (belle) nostalgie italienne sur 4 roues

Essais routiers
lundi, 28 février 2011
Le look d’une MINI au prix d’une Toyota Yaris? C’est à peu près ce que promet la Fiat 500. Avec, en prime, un pan de nostalgie italienne.

 

San Diego, Californie – On l’attendait avec impatience et la voilà: la Fiat 500 fait son entrée ce mois-ci (février) dans les nouvelles annexes que lui ont concoctées une vingtaine de concessionnaires Chrysler au Québec. Son prix débute à 15 995$ et si c’est davantage que la plupart des sous-compactes, ça a le mérite d’inclure le groupe électrique, les rétroviseurs chauffants, l’ordinateur de bord et, Dieu merci, le chauffe-moteur.

Sur papier, la petite deux portes / quatre places n’est pas la plus vigoureuse en ville: à peine 101 chevaux et 98 lb-pi (comme la Mazda2), développés par un quatre cylindres de 1,4 litre. La mécanique n’est pas la plus raffinée non plus: on entend des claquements au démarrage, les accélérations ne sont pas onctueuses et un 0-100km/h bien peu scientifique nous a demandé… presque 13 secondes (boîte automatique).

Ceci dit, parce qu’elle pèse à peine un millier de kilos et que ses roues sont bien campées aux quatre extrémités, la Fiat s’est démenée plus agilement qu’espéré. Certes, elle n’a pas le zest de la MINI – qui pèse au minimum 200 kilos de plus, fait un demi-mètre plus long et exige près de 8 000$ plus cher en version de base. Mais quand même, la tenue de route de la Fiat est solide, tant sur les chemins montagneux qu’à grande vitesse sur l’autoroute.

Et… est-ce sa forme en poire? Toujours est-il qu’elle nous a semblé moins sensible aux vents latéraux que les petites Smart ou Mazda2.

Euh… économique?

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