Hyundai Elantra : toujours plus haut

Essais routiers
lundi, 14 mars 2011
Comme le constructeur coréen en a l’habitude depuis quelques années, Hyundai nous amène, avec sa nouvelle Elantra, un produit bien ficelé et pas le plus «cheap» de la catégorie. Avec, de surcroît, une sapré belle gueule.

San Diego, Californie – La Hyundai Elantra 2011 n’est pas la compacte la plus sportive du marché actuel – pour ça, il faut se tourner vers la Mazda3. Elle n’est pas non plus la moins coûteuse – la Chevrolet Cruze la supplante à ce chapitre.

Reste que la nouvelle génération de l’Elantra est indéniablement la plus jolie de sa catégorie, avec un style tout en fluidité et musclé là où il faut. Qui plus est, elle fait monter à bord des équipements à faire pâlir de jalousie la compétition, tels les sièges chauffants à l’arrière (!).

Passage générationnel oblige, la berline quatre portes accroît ses dimensions (51mm à l’empattement, 23mm en longueur). Le dégagement avant devient l’un des plus obligeants du segment et le coffre est si généreux qu’il accueille autant qu’une berline intermédiaire. La contrepartie: les places arrière sont plus restrictives que la moyenne, mais c’est le prix à payer pour ce bel aérodynamisme extérieur.

Sur la route, l’Elantra 2011 gagne 10 chevaux. Son moteur quatre cylindres (1,8 litre), une 1ère application sur notre continent, produit 148 chevaux et 131 lbs-pi de couple. C’est fort honnête pour celle qui a réussi à réduire son poids de 28kg versus la génération précédente. Sauf que cette puissance n’est pas la plus déliée, même lorsqu’elle est transigée par la boîte manuelle, dont les six (six!) rapports un brin trop courts exigent qu’on les passe souvent. La boîte automatique six rapports (un de plus qu’auparavant) fait quant à elle un boulot respectable, malgré des passages retardataires qui nous obligent à lever le pied pour obtenir un régime-moteur optimal.

Le 0-100km/h demande presque 11 secondes, mais si elle n’est pas des plus lestes, reste que cette motorisation est douce, en plus d’offrir une bonne souplesse en conduite au quotidien. Même si elle est électrique, la direction ne manque pas de connexion et le freinage (des disques aux quatre roues, alors que d’autres compactes misent encore sur les tambours à l’arrière) est excellent. La suspension, qui conserve la poutre de torsion arrière, dégrade un peu la rigidité accrue versus l’ancienne génération (+37%), mais la contrepartie est un confort digne d’une intermédiaire.

Dedans comme dehors

 

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