La “Merc” la plus anesthésiante qui soit

Essais routiers
jeudi, 1 juillet 2010
Ça ne marche pas. Ça ne marche pas, cette fourgonnette/familiale qui se veut autre choses, mais qui ne peut s’en échapper. Et qui, de surcroît, propose la conduite la plus anesthésiante de la gamme qui soit.

 La Mercedes Classe R ne trouve pas beaucoup de preneurs, du moins en Amérique du Nord et ce n’est pas sa plus récente évolution de mi-cycle qui va changer la donne.

Évolution, il faut le dire vite… Est-ce parce qu’on n’a pas vendu suffisamment de Classe R que les modifications, cinq ans après son lancement, sont très timides?

Le plus grand changement, on le note à la calandre. On a repris la signature visuelle du reste de la famille Mercedes et on l’a dupliqué au bout d’un capot qui a le bonheur de se relever un peu. Moins plongeante, la silhouette perd en insipidité ce qu’elle gagne en caractère – on peut aussi dire merci à des phares avant redessinés et, optionnellement, à une ligne de DEL (diodes électroluminescentes) qui vient agréablement souligner l’ensemble.

Les phares arrière ont également été retouchés, les échappements sont maintenant intégrés et… on a amené de nouvelles teintes intérieures. La belle affaire… Autres nouveautés : l’avertisseur d’angles morts peut désormais être commandé et le moteur diesel a été revu de manière à consommer 0,3 litres de moins aux 100km.

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