Le Guide de l'Auto conduit la Tata Nano!

Essais routiers
lundi, 14 décembre 2009
Pune, Inde – Il y a de ces moments, dans une carrière, où l’on sait que l’on est en train de vivre quelque chose de rare et d’inestimable. Le 26 novembre dernier, premier anniversaire des attentats terroristes à Mumbai, restera gravé dans ma mémoire comme étant ma première rencontre avec la Tata Nano.

Et si je ne me trompe pas, je suis la première journaliste automobile – et la seule, jusqu'à présent – de toute l’Amérique à avoir posé ses fesses dans celle qui se targue, à 2150$US, d’être la voiture la moins chère du monde.

Je me trouve en Inde pour des vacances, mais je ne peux manquer l’appel de la Nano : l’occasion est trop belle, d’autant que le géant Tata (qui fabrique des voitures, mais qui trempe aussi dans les aciéries, les communications et même… la vaisselle) m’a fort aimablement organisé le rendez-vous.

Sur circuit fermé, heureusement…
Une Tata Indigo et son chauffeur passent donc me prendre à mon hôtel de Mumbai afin de me conduire à Pune (prononcez « Pou-né ») où se trouve l’une des trois usines automobiles de Tata – et la plus importante du groupe, avec ses 9000 acres.

Il est encore tôt le matin et Mumbai s’éveille à peine. Des familles dorment toujours sur le trottoir, là où elles ont passé la nuit, faute d’un domicile fixe. La circulation est fluide au centre de la ville, là où l’on a interdit les rickshaws, les vaches (!) et les touk-touks, ces espèces de taxis à trois roues et sans portières qui foisonnent en Inde
 

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