Subaru Forester: l'innovation se fait attendre

Essais routiers
lundi, 14 juillet 2008
Je l’aime bien, le nouveau Subaru Forester. Pour son allure passe-partout, sa légendaire traction intégrale, sa simplicité et sa maniabilité. C’est pourquoi j’éprouve un pincement au cœur à décrier sa suspension, son insonorisation et le fait qu’il ne propose pas les derniers gadgets de l’heure.

Par gadgets de l’heure, je parle d’abord de la boîte automatique qui, pour cette 3e génération de Forester, ne propose encore et toujours que quatre rapports. Allo, la concurrence : Lexus fait dans les huit rapports, Mercedes dans les sept, même Ford réussit à en proposer six!

Même si elle offre le mode séquentiel, cette boîte automatique souffre de l’absence d’un 5e rapport et ne se conjugue décidément pas aussi bien avec le moteur quatre cylindres boxer (2,5L) de 170 chevaux que la boîte manuelle. Cette dernière, tout au contraire, est plaisante à passer et donne aux reprises une souplesse, un second souffle inattendu.

Par gadget, je parle aussi de cette clé intelligente qui est de plus en plus la norme – vous savez, celle qui permet le démarrage alors que le trousseau de clés est resté au fond de ses poches? Eh bien, pas de ça pour le nouveau Forester. Et pas de système de navigation non plus, alors que celui-ci est pourtant offert dans l’utilitaire au sud de nos frontières.

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