Tata nano: pas mal moins "cheap" que son prix

Essais routiers
mardi, 15 décembre 2009
Pune, Inde – Si l’on questionne les Indiens sur la Tata Nano, tous se montrent très enthousiastes pour la petite voiture… mais beaucoup se dépêchent de dire qu’ils ne l’achèteraient pas. Trop petite pour le prix, disent-ils. Pourtant, la Nano n’a rien de petit, parole de journaliste automobile nord-américaine qui vient tout juste d’en faire l’essai.

La Nano souffre, auprès des Indiens, du même syndrome dont la Smart a souffert (et souffre encore) en Amérique. Vous savez, ce syndrome qui fait que l’on ne croit pas à autant d’habitabilité dans de si petites dimensions?

Moi-même, j’en ai d’abord douté pour la Nano. Et pourtant, je suis une fan invétérée de la Smart. Pourtant, je devrais savoir que dans ce genre de petits pots, on retrouve pas mal plus d’onguent qu’escompté…

Lorsque j’ai demandé à conduire la nouvelle Tata Nano en Inde, j’étais loin de me douter que je serais la première (et jusqu’à présent la seule) journaliste automobile de toute l’Amérique (Nord, Sud, Centre…) à en faire l’essai. À ce jour, très peu d’Européens l’ont pilotée, d’ailleurs.

Mon rendez-vous «Tata» était fixé… pour le jeudi 26 novembre, jour commémorant le premier anniversaire des attentats terroristes de Mumbai. Heureusement pour moi, les responsables de Tata n’ont pas voulu me faire tester la Nano dans les rues bondées de la capitale économique indienne. Ils ont plutôt cru bon de me la faire essayer sur le circuit fermé jouxtant l’immense usine Tata de plus de 9000 acres, située à Pune (à 170km de Mumbai).

Je dis «heureusement» parce qu’honnêtement, je n’aurais pu profiter à plein de mon expérience Nano si j’avais eu à négocier et la conduite à droite et la circulation infernale et le maniement constant du klaxon qui est la norme, ici…
 

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