Achat d’un véhicule usagé: évitez le citron!

Trucs et astuces
lundi, 19 juillet 2010
Trop souvent, l’achat d’un véhicule usagé se fait rapidement, presque comme sur un coup de tête. Ça urge, ça nous prend un moyen de transport, on fouille Internet un peu et on achète. Erreur…

Le marché de l’usagé a ses bonnes, mais aussi ses mauvaises occasions. Qui ne connaît pas quelqu’un… qui connaît quelqu’un… qui s’est fait avoir. En fait, si l’on commence à penser à tous les scénarios d’horreur qui peuvent survenir à l’achat d’un véhicule usagé, on… se contenterait de rouler à vélo!

Voici donc quelques conseils pour permettre à ceux qui se cherchent une bonne ‘occase’ de s’en tirer à bon compte. Ça demande un peu plus de temps et d’énergie que voulu, mais c’est comme dans tout : mieux vaut prévenir que guérir…

Trop beau pour être vrai?

Alors, c’est que ça doit l’être et il faut se méfier. La voiture affiche un bas kilométrage? Son compteur risque d’avoir été illégalement « reculé ». Comment déceler cette fraude? En exigeant de voir les factures d’entretien. Aussi, une inspection mécanique est primordiale; elle dévoilera la plupart des vices cachés. L’opération coûte entre 50$ et 150$, mais elle vaut son pesant d’or.

Ne payez pas pour d’autres

Certains véhicules usagés souffrent toujours d’un lien financier avec leur ancien propriétaire. Celui ou celle qui en fera l’achat se retrouvera, bien malgré lui, avec les dettes de quelqu’un d’autre. On peut éviter le piège en vérifiant auprès du Registre des droits personnels et réels mobiliers (RDPRM) qu’aucun paiement, mensuel ou autre, ne vienne handicaper la transaction.

Bonne affaire ou perte totale?

Le véhicule usagé qui fait envie vient de l’extérieur de nos frontières? Méfiance : une bonne partie des « occases » qui entrent au Québec sont tout juste bonnes… pour la casse. En effet, des voitures accidentées sont importées au pays en prétextant l’utilisation de leurs pièces, mais elles peuvent se retrouver sur nos routes retapées. N’achetez donc pas une épave sur quatre roues…

Tant qu’à trafiquer…

Certains marchands trafiquent non seulement les compteurs kilométriques des voitures usagées qu’ils vendent, mais aussi les contrats. L’acheteur doit lire le sien à la loupe et vérifier, page après page, que les inscriptions sur sa copie sont bel et bien celles qui se retrouvent aussi sur celle du vendeur.


Les Québécois conduisent en moyenne 20 000km par an. L’odomètre d’une voiture âgée de cinq ans devrait donc, logiquement, indiquer plus ou moins 100 000km. Il en affiche moins? Vérifiez deux fois plus qu’une…


Qui contacter
Registre des droits personnels et réels mobiliers : www.rdprm.gouv.qc.ca
Des problèmes? L’Office de la protection du consommateur (www.opc.gouv.qc.ca), CAA-Québec (www.caaquebec.com) et l’Association pour la protection des automobilistes (www.apa.ca) peuvent venir en aide.

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