Derrière le volant… pas comme dans son salon!

Trucs et astuces
mercredi, 21 septembre 2011
Lors d’un accident, le conducteur moyen met 1,2 seconde à réagir. Ça laisse peu de temps pour prendre conscience de la situation, l’analyser, décider de la bonne action à prendre. Bref, ceux qui sont «évachés» dans leur siège, une main négligemment posée sur le volant ont peu de temps pour se ressaisir…

C’est malheureux, mais trop d’automobilistes s’assoient derrière le volant comme s’ils se trouvaient dans le confort de leur salon : le dossier incliné vers l’arrière, une désinvolte main sur le volant, l’autre bras négligemment posé sur la vitre abaissée de la portière. En cas d’urgence, ceux-là consacreront au minimum une grosse seconde à se redresser dans leur siège, agripper plus fermement le volant, tâtonner du pied à la recherche du frein… et souvent, il sera trop tard pour éviter la catastrophe.

Les experts en conduite affirment pourtant que si tous les conducteurs adoptaient une position de conduite dynamique — question d’utiliser la seconde de réaction à bon escient — quatre collisions sur cinq pourraient être éludées. Quand même!

Toute simple… mais pas cool
Cette bonne position de conduite est toute simple à adopter, mais force est d’admettre qu’elle n’est pas très cool : les deux mains sur le volant, le baquet bien redressé et les pieds en contact avec ce qu’ils doivent manœuvrer — les pédales.

Quelques consignes:
1) Les deux mains sur le volant
On ne le dira jamais assez : les deux mains doivent être posées sur le volant. On vous a enseigné la position « 10h-14h »? Misez plutôt sur la configuration « 9h-15h » : en cas d’urgence, elle offre plus de latitude (180 degrés plutôt que 120) dans le mouvement rotatif.

2) Un genou de manœuvre

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