Et c’est une bien bonne nouvelle. Car en se transformant aussi simplement de coupé sport à décapotable, l’Alfa Romeo 4C Spider conserve son style, sa conduite et même l’équilibre de ses masses, puisqu’à peine 10 kg s’ajoutent à l’équation.

C’est que dès le départ, ce décoiffement était inscrit dans les gènes – italiennes – de la voiture sport. Tout au plus lui accorde-t-on un encadrement de pare-brise montrant sa fibre de carbone, de nouveaux designs de jantes et un choix de trois échappements, dont celui bi-central créé pour la cause par les spécialistes slovènes d’Akrapovic.

Oh, et on a recouvert la motorisation centrale, qu’on ne pouvait évidemment pas laisser à l’air libre.

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Sinon, tout demeure, à commencer par ce quatre cylindres turbo (1,7L) qui, par le biais de sa transmission à double embrayage de six rapports, développe 237 chevaux et 258 lb-pi, pour le 0-60m/h en 4,1 secondes. Et oh bonheur, la direction n’a toujours pas d’assistance – rappelons que l’Alfa Romeo 4C est l’une des seules voitures du marché à s’offrir sans power steering.

De base, celle qui nous arrive cet été aura le toit décapotable souple – qu’il faut manuellement rabattre jusque dans le coffre. Optionnellement, les rares élus pourront choisir le toit rigide de fibre de carbone, mais pareille section ne pourra prendre place dans la petite deux places. Faudra surveiller la météo…

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Nous disons “rares élus”, parce que des 3000 exemplaires d’Alfa Romeo 4C, Spider ou pas, qui peuvent être annuellement assemblés (à l’usine de Maserati, à Modène en Italie), seules 400 unités prendront le chemin de l’Amérique du Nord.

Logiquement, on pourrait donc calculer que le Canada obtiendra moins d’une cinquantaine d’exemplaires.

Une Alfa Romeo 4C décapotable, c’est bien beau, mais ça ne suffit pas pour la grande messe automobile qu’est le salon de Détroit. Et pourtant, c’est tout ce que la famille Fiat/Chrysler/Dodge/Jeep avait à présenter. Ça, et une version Rebel de sa camionnette Ram. Ouch…

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