Les salons de Détroit et de Montréal n’ont pas fini de battre leur plein que déjà, un prototype s’annonce pour le Salon de l’Auto de Genève: le EDAG Light Cocoon Concept ou, traduction libre, le cocon de lumière imaginé par la firme allemande Engineering and Design AG.

Le plus important rendez-vous automobile européen de la saison, qui aura lieu dans la métropole suisse à compter du 5 mars prochain, permettra aux visiteurs d’admirer ce qui est… et ce qui n’est pas, quant à ce prototype deux portes qui tient davantage de l’OVNI que de la voiture.

La plus grande particularité du Light Cocoon Concept réside dans ces frontières “poids” qui ont été repoussées, pour ne pas dire dépassées avec, entre autres, ce squelette ajouré. Remarquez comme on a retranché de l’ossature tout matériel non nécessaire à son entité structurelle.

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Pour bien montrer ce qui n’existe pas, on a utilisé le rétro-éclairage. Ainsi illuminé, le concept laisse bien voir tous les détails de sa charpente en treillis d’aluminium.

Et plutôt que d’utiliser des panneaux solides de carrosserie pour recouvrir le tout, on a fait appel à la membrane Texapore créée par Jack Wolsfskin, le fournisseur d’équipements de sport et de plein air. (Oui, oui, ces mêmes vêtements et sacs à dos ornés d’un logo d’une patte de loup!)

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Le textile est à l’épreuve des intempéries, mais surtout, il a l’avantage, versus l’acier, d’être extensible et hyper léger. Le grand patron de la firme allemande EDAG, Jörg Ohlsen, soutient d’ailleurs qu’avec ses 19 grammes le mètre carré, le Texapore pèse quatre fois moins qu’une feuille de papier à imprimer.

Justement, parlant d’impression: l’ensemble de l’oeuvre marche dans les traces de la nouvelle tendance automobile et, donc, est issu non pas d’une fabrication à la main, encore moins d’une chaîne de montage, mais bien d’une imprimante 3D.

But de l’opération? Démontrer de nouvelles techniques de construction, d’assemblage et de matériaux qui s’inspirent du “bionique” – du nom de la science qui emploie des techniques retrouvées dans la nature afin de résoudre des défis (humains) d’ingénierie.

De fait, le prototype est si “nature” qu’il n’a pas encore de moteur… et on n’a encore rien énoncé quant à ses aptitudes à survivre en cas de collision.

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