Land Rover Range Rover Evoque: La question à 47 000$

Essais routiers
lundi, 22 octobre 2012
De tous les utilitaires compacts de luxe, le Range Rover Evoque est celui qui exige le plus du portefeuille. En contrepartie, il est celui qui offre les meilleures capacités tout-terrain - et de loin. Mais... la question à 47 000$: est-ce qu'on veut vraiment lancer ce "bébé" Land Rover au fond des bois?

Il est avec nous depuis un an maintenant et son succès ne se dément pas: un Land Rover sur deux vendus au Canada est un Range Rover Evoque.

Ici, il a été nommé Meilleur nouvel utilitaire nord-américain 2012. Ailleurs il a été désigné Meilleur nouveau véhicule pour les femmes. Le légendaire magazine Top Gear en a même fait son "Car of the Year"... devant la nouvelle Ferrari FF.

Pas mal pour un véhicule qui, à l'instar du Land Rover LR2, reprend la plateforme (améliorée) du tristement célèbre - sur notre continent, du moins... - Land Rover Freelander. Et qui, sous le capot, cache un transfuge du quatre cylindres turbo (2,0 litres à injection directe) de... Ford.

(Rappelons au passage que le constructeur britannique a été racheté par l'allemand BMW en 1994, puis par l'américain Ford (avec Jaguar) en 2000 et que depuis 2008, il est propriété de l'indienne Tata. Vive la mondialisation.)

Ce qui marche très fort, pour l'Evoque, tant dans sa variante trois portes que dans celle cinq portes, c'est sa silhouette. Il s'agit là d'un véritable coup de poing visuel dans un marché où les utilitaires, allemands ou pas, finissent tous par se ressembler. Et ça promet d'être encore plus frappant si, comme montré au salon de Genève le printemps dernier, une variante décapotable se met de la partie.

Avouez: ces lignes hyper-contemporaines, effilées et rehaussées de contrastes (on dirait que le toit flotte...), sont hautement sexy - n'ayons pas peur des mots. Pour la petite histoire, on les doit au designer britannique Gerry McGovern, celui-là même qui avait dessiné le Freelander (1996-2007) - avant de temporairement passer chez Lincoln.

"Ça, un Land Rover?"

On pourrait penser que ce toit plongeant handicape les places arrière, mais non: le dégagement est bon, tant aux jambes qu'aux têtes. Par contre, le cargo est le moins généreux de la catégorie. Car d'à peine 4,4 mètres de long, l'Evoque est plus court qu'une... Porsche Boxster.

Ces petites dimensions ont d'ailleurs fait s'écrier mon voisin Raymond: "Ça, un Land Rover!??!"

Oui, "ça", un Land Rover. Et pour deux bonnes raisons. D'abord, l'intérieur est d'une élégance et d'une finition impeccable, mariant les matériaux haut de gamme (imaginez: ils ont été testés pour s'assurer qu'ils soient hypoallergéniques...) à une technologie très facile à apprivoiser.

Pas besoin non plus de sortir le manuel du propriétaire pour apparier son cellulaire - on aime. Tout au plus peut-on déplorer que les commandes, à droite de l'écran, soient difficiles à rejoindre, mais heureusement, toutes les fonctions sont dupliquées au volant, au bout des pouces.

On aime également ces éclairages mythiques - comme ce faisceau qui, du rétroviseur extérieur, projette au sol un tapis lumineux intégrant le logo de la marque. C'est du plus bel effet et, en plus, c'est plus sécuritaire lors des retours nocturnes.

Tout-terrain pour les nuls

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