Mercedes Classe B: Plus qu'un seul moteur, mais le bon

Essais routiers
lundi, 28 janvier 2013
Une deuxième génération de Mercedes Classe B nous arrive après un hiatus de plus d’un an. Quoi, vous n’aviez pas remarqué que la «monospace» de Mercedes, comme l’appellent les Français, n’était plus des nôtres depuis l’automne 2011?

Pas étonnant: dans une famille où tous les modèles sont soit à propulsion, soit à traction intégrale, la Classe B, avec ses deux roues motrices à l'avant, manoeuvrait - et manoeuvre encore - dans une classe à part.

Surtout qu'avec ce design très fonctionnel, à la limite de la minivan, la petite Mercedes montrait peu de liens de parenté avec les "vraies Mercedes". C'est peut-être pour cette raison que les États-Unis ne la distribuaient pas.

La nouvelle génération vient changer la donne. D'abord, la Classe B 2013 prend visuellement de l'assurance avec une signature-étoile plus imposante à la calandre. Son hayon est moins bulbeux et des lignes de caractère à fleur de flanc lui donnent une allure plus jeune, plus chic.

Mais... les États-Unis n'en veulent toujours pas, de la Classe B. Tant pis pour eux, il y en aura plus pour nous.

Plus qu'une seule version

Sous le capot, un seul moteur est dorénavant proposé - mais c'est le bon: un tout nouveau quatre cylindres (2,0 litres) à injection directe et turbo. C'est dire que la Classe B ne se résume plus qu'à une seule version: la B250.

Cette unique variante développe 208 chevaux, par le biais d'une nouvelle boîte automatique sept rapports, dont le double embrayage accorde des changements instantanés. (Eh non, la Classe B n'offre plus la boîte manuelle.)

Si la puissance est bonne, elle n'est toutefois pas progressive. D'un côté, l'accélérateur est peu communicatif, surtout en mode "eco" et, de l'autre, le turbo met un temps avant de s'ébranler. Conséquence: après un moment d'inertie au coin d'une rue, c'est finalement dans un crissement de pneus que la voiture s'envole. Il faut apprendre à doser la décharge...

Le mérite du start/stop

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