Subaru Impreza 2012: Moins puissante, pas plus lente

Essais routiers
lundi, 19 mars 2012
Pas de démesure pour cette nouvelle Subaru Impreza, mais elle fait tout - et bien, s'il vous plaît. À commencer par une bien meilleure frugalité: jusqu'à un tiers plus économe en carburant.

Qu'on soit honnête: la 4e génération de l'Impreza ne fait pas dans de grandes envolées de style. Même que la variante cinq-portes en a perdu: de l'arrière, on dirait un croisement de Mazda Protegé et de Mazda5... Par contre, la berline, jusqu'alors parent pauvre du duo de compactes, a pris du galon avec un capot qui plonge davantage en une grille plus racée.

Les dimensions? Les mêmes qu'à la génération précédente, mais l'empattement s'est étiré (de 25mm) pour plus de latitude aux genoux installés à la banquette arrière.

La grande nouveauté de l'Impreza 2012 réside dans un moteur... moins puissant. Voilà qui va à l'encontre de la tendance, mais c'était nécessaire pour réduire la consommation en carburant de celle qui circule en permanence sur les "quatre pattes".

Adieu, donc, quatre cylindres de 2,5 litres, bonjour boxer de 2,0 litres qui développe 13% moins de puissance (à 148 chevaux) et 15% moins de couple (à 145 lb-pi).

27% moins gourmande

Si la motorisation souffre de cette réduction? Pas vraiment: elle est suffisamment souple pour faire oublier qu'elle se classe dans la tranquille moyenne des autres voitures compactes.

Même que le 0-100km/h s'effectue en deux ou trois dixièmes de seconde plus rapidement, merci à une voiture moins lourde (de 70 kilos) et à une... transmission CVT.

Car l'automatique quatre rapports a cédé la place à une (plus) moderne boîte à variation continue qui, lorsqu'elle n'est pas maltraitée par l'accélérateur, livre des reprises douces et linéaires, pour une substantielle réduction de la consommation de 27%. En respectant scrupuleusement les limites de vitesse, nous avons réussi du 5,5L/100km sur l'autoroute; avouez que ça impressionne pour une AWD.

La boîte manuelle? Elle est dispo pour toutes les versions. Ça, c'est pour la bonne nouvelle. Pour la moins bonne: elle n'a pas gagné une 6e vitesse et son maniement, pas toujours précis, n'est pas d'enivrant. Qui plus est, elle consomme plus que la CVT.

En guise de suspension arrière, on retrouve encore la double triangulation, pour une propension au confort, mais pas au détriment de la tenue de route. Lorsque ça rebondit (un peu), ça se replace vite et bien - on l'aime bien, ce comportement équilibré.

Plus chère que la moyenne, mais...

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